Sujet sensible s’il en est que celui des enfants diagnostiqués comme porteurs de troubles de l’attention, relationnels et/ou des apprentissages.
J’observe ces enfants et les accompagne, dans des contextes et des fonctions variées, depuis une vingtaine d’années maintenant. Et mon regard sur ces êtres particuliers n’a fait qu’évoluer au fil du temps.
Je vous livre aujourd’hui mon regard. Un regard holistique, rendu possible par ma propre expansion de conscience.
Un point de vue (de maman, de pédagogue, de scientifique, d’énergéticienne), qui j’en conviens, ne peut être entendu et accepté par tous.
Un point de vue qui ne cherche pas à critiquer ou à remettre en cause les avis les plus largement entendus, mais davantage à les compléter.
Une réflexion donc, un questionnement, une ouverture, une envie de partage… et en tout cas un positionnement, avec lesquels j’accompagne tous ces enfants (ados ainsi qu’adultes qui n’ont pas encore réussi à se réaligner et à trouver leur juste place en ce monde) avec une résonance qui trouve écho en eux.
Tout à leurs particularismes, je vois en eux une vibration (vous pouvez lire ou relire mon article sur le taux vibratoire), une ouverture de conscience et un « niveau d’Amour » très hauts et puissants ! Quelle que soit la façon dont cela s’exprime, ils sont hypersensibles.
Au lieu d’avoir quelque chose en moins, n’auraient-ils pas, au contraire, quelque chose en plus ?
Dans une société où le cerveau rationnel (gauche) est le plus mis à l’honneur et sollicité, notamment à l’école, ces enfants (et les plus grands) sont très à l’aise avec le cerveau droit siège de l’intuition, de l’émotionnel et de la créativité.
De même, leurs chakras supérieurs (également liés aux perceptions et à l’intuition) sont plus expansés et actifs que chez la majorité des humains.
De par leur fonctionnement « plus ouvert », ils apprennent et communiquent différemment. Leur mode relationnel est naturellement authentique. Aussi, ils captent bien plus d’informations subtiles de leur entourage et environnement, par une sensorialité hors norme.
Alors qu’en est-il de leur faible capacité attentionnelle et autres problématiques largement décriées, me direz-vous ?
Je n’observe pas que ces enfants soient si inattentifs, mais qu’ils font preuve d’attention pour d’autres sujets que ceux qui leur sont le plus souvent proposés. Ils ont en effet souvent des intérêts et préoccupations bien plus existentiels que les autres enfants de leur âge.
Par ailleurs, pour stimuler leur motivation, ils ont, semble-t-il, encore plus que les autres, besoin de situations vivantes et moins statiques, de se sentir actifs et d’utiliser leur grande créativité, de s’investir dans des projets personnels ! Sinon ? Ils s’ennuient et vaquent à leurs pensées existentielles…
Dans le même ordre d’idées, ils sentent très vite après leur naissance (souvent difficile d’ailleurs) qu’il y a un décalage significatif entre le plus grand nombre et eux.
Comme ils captent dans leurs propres énergies, celles des autres personnes et des environnements (les émotions, les mémoires...ou encore les mensonges !), sans comprendre ce qu’il se passe en eux et sans aide pour savoir "quoi en faire" dont éventuellement s’en protéger, un profond mal-être s’installe et s’amplifie dans le temps. Certains m’ont avoué penser être fous... et c’est parfois aussi l’image qui leur est renvoyée.
Que peuvent-ils faire pour assurer leur sécurité psycho-affective, voire pour survivre, dans un monde qui ne reconnaît pas dans les belles âmes qu’ils sont, et envahis par tant de ressentis, d’angoisses et de questions sans réponse ?
Deux types de comportements réactionnels sont souvent observés.
Soit une grande agitation (et parfois violence dont automutilation) occasionnée par la frustration, la colère d’être ainsi bloqué, et l’envie de tout rejeter.
Soit au contraire, et parfois dans un second temps, un repli sur soi (plus ou moins dépressif), parfois en se créant une sorte de bulle autour de soi, pour se couper d’un monde qui ne les comprend pas.
Ces jeunes, pour s’en sortir, s’échappent comme ils peuvent, en se réfugiant dans leurs pensées tourbillonnantes pour trouver une issu possible, et se connectent au maximum aux hautes sphères vibratoires correspondant à leur espace d’avant incarnation.
C’est avec calme, douceur et compassion que, pour ma part, je vais « les rechercher », que je les aide à s’ancrer à une réalité terrestre (avec de belles choses à vivre et aussi des codes à accepter et respecter). Pour peu à peu, apprendre à s’aimer, mettre du sens sur ce choix d’incarnation et trouver le plaisir et la joie de vivre, et...sa place !
Une approche holistique, donc, puisque tous nos corps (physique, émotionnel, mental et spirituel) sont en constante interaction. Je m’appuie et mets en lien des apports psychologiques, corporels ou neuroscientifiques, tout en y incluant le regard spirituel.
Et si, ces (de plus en plus) nombreux enfants venaient nous aider à construire un monde où nos différences sont appréciées et valorisées comme source de richesse, nous montrer d’autres fonctionnements possibles, un monde plus tolérant, plus à l’écoute, un monde avec plus d’Amour ?
Moi, je le pense…
Catherine